Alexa for love ! 1 000 000 de demandes en mariage rien qu’en 2017 pour l’assistant vocal

alexa 1 million demande en mariage

Ils se sont tous cassés les dents. Business Insider a dévoilé qu’en 2017, 1 million de personnes avait fait une demande en mariage à Alexa. L’information croquante a été massivement reprise par les médias généralistes. Un à un, ils s’accordent pour s’extasier sur les fantasmes que l’homme projette dans sa relation avec la machine. Elle montre surtout que les utilisateurs essuient ce même chagrin d’amour pour tenter de mieux comprendre le vocal.

Du jour au lendemain, les assistants vocaux ont débarqué dans notre vie, sur nos téléphones. Sans sommation, nous nous sommes retrouvés en capacité d’interagir avec la voix. Mais pour grand nombre d’entre nous la même question s’est posé : pour faire quoi ? La mise à disposition de la technologie vocale, sans guide, conduit à un schéma d’utilisation inévitable. Nous la confrontons à ce que nous connaissons le mieux, notre condition d’humain.

Est-ce que tu me connais ? Quel est le sens de la vie ? Est-ce que tu m’aimes ? ou veux tu m’épouser ? À court d’idées, nous demandons des choses que nous savons déjà impossible. Par une pirouette, Siri, GA ou Alexa nous répond et réussi au passage à déclencher notre sourire.

Pourquoi Alexa répond non aux demandes en mariage ?

Car l’usage des assistants vocaux n’est pas de numériser les sentiments, mais bien de répondre à des besoins utilisateurs. Les principaux intéressés (Amazon, Google, Apple) l’affirment, l’assistant doit être capable de parler comme une personne, mais jamais prétendre en être une.

Les questions que nous posons aux assistants vocaux ont pour fonction de commencer leur apprentissage. Très vite, on peut s’apercevoir qu’ils retranscrivent nos requêtes à la perfection et qu’ils sont capables d’y répondre habilement. Après avoir épuisé notre stock de demandes futiles, on peut alors commencer à voir ce que les assistants ont réellement dans le ventre. Pour les consulter sur la météo du lendemain, des résultats sportifs ou bien le cour de la bourse. Des actions que nous avions l’habitude jusqu’alors de consulter via l’interface visuelle.

Participer à les enrichir

Une fois cet usage acquis, on se rend compte que le but n’est pas d’avoir une relation avec la machine, mais de l’enrichir pour y mettre de sa personne. Les contenus que nous créons au sein de leur écosystème ne sont pas le fruit de la technologie ou de l’intelligence artificielle, mais une prise de parole penser et conçue par notre fidèle cerveau humain.

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